jeudi 28 août 2008

Des égoïsmes spécifiques à Debdou.


Au niveau individuel, nous définissons aussi notre territoire, une sorte de kinesphère ambulante physique et psychique auquelle nous devons nous contraindre. Et des qu'il y a relation avec une tierce personne, s'établie d'ores et déjà des territoires égoïstes et intéressés dans le but de protéger notre intégrité, voir même d'obtenir quelque chose en retour. Ces territoires, varient en fonction de facteurs historiques et géographiques particuliers. Par exemple: dans un endroit, ou il n'y a pas beaucoup d'eau, le territoire sera défini en fonction de ces points d'eau. C'est le cas de Debdou. Si il manque d'espace pour vivre et s'épanouir. Le territoire sera défini par l'appropriation de cette espace là ou c'est possible, c'est le cas de Gallargues. Ces territoires sont aussi fonctions des possibilités pécuniaires et morales définis par des valeurs à laquelle cette société adhére de façon consensuelle. Toutefois ces valeurs fluctuent selon les territoires familiaux et individuelles, eux même dirigés par des principes totalement égoïstes et intéréssés. Par exemple: la religion. Au Maroc il est de bon ton d'être musulman, c'est pourquoi tout le monde l'est sans trop se poser la question, car cela fait parti du territoire national; sanctifié par le roi qui plus est. Il en ressort que tout les marocains (ou presque) sont théoriquement musulmans. Mais il semble que cette religion soit différemment perçu, selon que l'on soit à l'intérieur ou à l'exterieur de chez soi. Entre amis, ou gens que l'on ne connaît pas. Il arrive même parfois que celle ci ne soit que de nom. Debdou et Gallargues, ont très certainement partagés ce point commun. Cependant dans le premier cas, elle est encore nominativement structurante. Le nom de Dieu est sur toute les langues, au quotidien, il est utilisé pour dire bonjour, aurevoir, merci, pour vendre, acheter, éternuer, roter....Péter parfois aussi. A croire qu'il est la pour torcher le cul de tout le monde. Pense t'on à lui pour autant? A lui de nous le dire.
"Tantôt ils sont méprisables "

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