A Debdou point de supermarché. Ces temples de la consommation sont réservés aux moutons occidentaux, heureux d'être guidés par de si bon bergés. Il y a bien quelques supermarchés, au Maroc, mais c'est uniquement dans les grandes villes, et les familles de bourgeoises qui veulent se la PETER à l'occidental. Il n'y a pourtant pas de quoi.
Non à Debdou, le commerce se fait encore d'hommeà homme. Au jour le jour. Pas de profusion non plus. Rien que le strict nécessaire, qui parfois même vient à manquer. La famine guette! Le ravitaillement n'est pas toujours assuré, c'est pourquoi, le risque de guerre civile n'est pas écarté dans ce pays. Cela expliquerai l'omniprésence des barrages routier, dans toute les routes, comme si nous étions en état de siège. Tant de barrages, si peu de contrôle...
Les courses hebdomadaires, car s'effectuent principalement au souk du Mercredi matin. Après midi il n'y a plus rien.
J'ai déjà décrit l'effervence du souk dans le blog traitant de Debdou. Je n'y reviendrai pas.
Mais à Debdou, il faut savoir se débrouiller pour s'en sortir. C'est le système D, et beaucoup s'e sorte bien à ce jeux la. Je dirai même tous, car tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, et cet espoir il faut bien aller le chercher quelque part. On travail à droite à gauche en fonction des opportunités,e t des saisons, on part en ville dans le but de trouver quelque chose à faire. Ou bien l'on traine. En fin de compte, on ne consomme pas tant que cela. Mais surtout chez des connaissances, le supermarché n'a pas encore remplacé la boutique, et encore moins le marché,plus dynamique que jamais. C'est un autre type de rationalisation, avec ses réseaux.
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